Bien que cette technique de chirurgie réfractive soit ancienne, la PKR ou photokératectomie réfractive conserve encore de nombreuses indications, notamment en cas de contre-indication au LASIK. Même si les cas d’opération PKR ratée sont exceptionnels, ils sont possibles, toute opération des yeux ayant une part d’aléas : qui consulter si l’on pense sa PKR ratée ?
Opération PKR ratée : consulter pour comprendre les causes
Lors d’une opération PKR, le chirurgien retire d’abord la couche cornéenne superficielle, avant de remodeler la cornée en profondeur par laser. Ce remodelage permet de redonner à la cornée la puissance réfractive recherchée, pour corriger par exemple une myopie, une presbytie, un astigmatisme ou encore une hypermétropie.
Comme il n’existe pas de volet à la manière du LASIK, une opération PKR réussie suppose ensuite une cicatrisation parfaite, pour redonner une cornée transparente et régulière.
C’est pourquoi toute opération PKR ratée nécessite un diagnostic pour comprendre s’il y a échec chirurgical, et pourquoi :
- S’agit-il d’une erreur technique, comme de très rares cas de sur-correction ou de sous-correction, pouvant se traiter par une simple retouche ?
- S’agit-il d’une imprudence du patient en post-opératoire ? Après toute opération par PKR, le Dr Delbarre, chirurgien des yeux à Montpellier, détaille toujours les recommandations indispensables à une bonne cicatrisation.
- S’agit-il enfin d’un aléa chirurgical imprévisible, avec par exemple un défaut de cicatrisation ou au contraire d’une cicatrisation exacerbée avec formation d’un haze rendant la vision trouble ?
C’est pourquoi, après toute opération qui semble ratée, le patient doit d’abord consulter son chirurgien ophtalmologue.
La cicatrisation après PKR est plus longue qu’avec LASIK, si bien que certains troubles visuels peuvent être normaux les premières semaines, sans que la PKR soit pour autant ratée. Une PKR à 1 mois est en revanche stabilisée.
Qui consulter pour le traitement ?
Généralement, le chirurgien ayant effectué la PKR est à même d’effectuer des retouches ou de mettre en place un traitement adapté.
Ce traitement est médical sur les cas d’inflammation persistante, avec mise en place d’un protocole anti-inflammatoire (collyre, injection sous-conjonctivale….) : en cas d’échec, un traitement laser peut s’envisager.
Ce traitement est chirurgical en cas de sous-correction ou de sur-correction, avec un remodelage cornéen : certains chirurgiens des yeux à Montpellier, comme le Dr Delbarre, offrent cette retouche gratuite dans le prix total de l’opération PKR.
Dans des cas plus complexes de PKR ratée, exceptionnels, le patient peut être amené à consulter un autre chirurgien ophtalmologue. C’est le cas par exemple pour traiter une ectasie cornéenne avancée, pouvant nécessiter des techniques pointues, très proches du traitement d’un kératocône (cross-linking, anneaux cornéens…).
Largement utilisée en chirurgie réfractive, l’opération PKR reste une intervention chirurgicale sûre, rarement ratée si un bilan réfractif complet a été effectué en amont, avec avis du chirurgien. Avant toute opération à Montpellier, le Dr Delbarre explique bien les enjeux et les principales recommandations à respecter.
Car éviter une opération PKR ratée ne demande pas seulement un geste technique parfait du chirurgien : cela suppose aussi la participation active du patient quelques semaines.